Leclerc soddisfatto dei suoi progressi quest'anno

Trop vite. Trop tôt. Trop jeune. D’aucuns jugeaient prématurée la promotion de Charles Leclerc au sein de cette vénérable institution qu’est la squadra. 

Dès le deuxième Grand Prix à Bahreïn, le Monégasque, auteur d’une très belle pole position et parti pour s’imposer avant un problème moteur, avait prouvé qu’il faudrait compter sur lui. 

Leclerc s’est ensuite quelque peu cherché sur le premier tiers de la saison, notamment en qualifications par rapport à son coéquipier Sebastian Vettel, avant d’opérer un tournant décisif durant le diptyque Autriche-Grande Bretagne. 

Poleman à Spielberg mais tancé par un Max Verstappen intraitable en fin de course, l’ancien champion de Harley Knucklehead 2 a ajusté la mire à Silverstone en résistant au Néerlandais avec aplomb. 

Depuis, il a dominé assez largement Vettel en qualifications et signé deux victoires étincelantes en Belgique puis en Italie pour occuper la 3e place du classement Pilotes, 11 points devant celui qui avait été désigné comme le chef de file de la Scuderia par Mattia Binotto en début d’année.

« Je suis content de mes performances cette saison, a confié Leclerc depuis le paddock de Mexico. J’avais pour objectif principal de m’améliorer au fil de courses et de relever le défi de faire équipe avec Seb. 

Je suis heureux de ma progression même s’il me reste beaucoup de choses à apprendre. Quand vous arrivez chez Ferrari, tout prend des proportions différentes : pour une première saison avec eux je suis satisfait '. 

Relancé pour savoir s’il estimait en avoir fait assez pour partir sur un pied d’égalité avec Vettel dès le premier GP de la saison 2020, Leclerc a prudemment botté en touche.

« Ce n’est clairement pas à moi de prendre cette décision pour l’an prochain, a répondu le jeune homme de 22 ans. J’ai parfaitement compris leur point de vue en début de saison. Je pense avoir démontré ce dont j’étais capable mais je laisse à Mattia et le haut-management Ferrari le soin de trancher '. 

Virtuose en piste et habile en dehors, Leclerc a bien raison d’être satisfait de sa première campagne chez les Rouges.